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Acouphène et sifflement d’oreille : prévenir plutôt que guérir

Une ouïe sans trouble est un bien précieux ! Malheureusement, nous avons souvent tendance à nous en rendre compte une fois qu’il est trop tard. Acouphènes, sifflement d’oreille, sensation d’écho peuvent venir troubler notre quotidien, nous fatiguer, nous stresser jusqu’à perturber nos relations. Ces troubles auditifs sont parfois provoqués par un traumatisme sonore ponctuel, mais le plus souvent, par une exposition prolongée au bruit. Penchons-nous sur ce phénomène et faisons un peu de prévention pour la protection auditive. Si vous êtes l’heureux(se) propriétaire d’oreilles en bon état, il est encore temps de vous donner quelques conseils pour qu’il en reste ainsi le plus longtemps possible !

Une étude de l’Ipsos effectuée en 2014 a révélé qu’un Français sur 4 était touché par le phénomène des acouphènes et qu’un Français sur 2 avait déjà ressenti un sifflement ou bourdonnement dans les oreilles. Près de 4 millions de Français souffrent d’acouphènes permanents et près de 13 millions, d’acouphènes passagers.

Les troubles auditifs ont tendance à gagner du terrain : en cause, l’exposition à la musique, aujourd’hui quasiment omniprésente dans notre quotidien. Les différents facteurs responsables : le volume, le temps d’exposition et la fréquence d’exposition. Est-il donc impossible de profiter des joies de la musique dans le quotidien tout en conservant des oreilles fonctionnelles ? La réponse est non (ou oui, tout dépend comment vous prenez la question). En fait, c’est tout à fait possible à condition d’observer quelques précautions et d’être sensible au sujet de manière générale. Si vous êtes conscient des risques, le travail est déjà à moitié fait. Regardons maintenant comment vous pouvez protéger vos oreilles et prévenir les risques d’acouphène et autres troubles auditifs.

1. Premier facteur : limiter le volume sonore

Le volume sonore de la musique que vous écoutez ou de l’environnement dans lequel vous vous trouvez est un facteur essentiel de votre bien-être auditif. Il se mesure en décibels et permet de déterminer les deux autres facteurs : l’exposition et la fréquence. Un volume sonore variant entre 0 et 60 dB reste supportable pour le quotidien et sain pour vos oreilles. L’exposition à un volume compris entre 60 et 85 dB est considéré comme fatigant, la durée d’exposition doit être limitée. Entre 85 et 100 dB, le volume sonore est pénible pour l’oreille. Au-delà, il est difficilement supportable et frôle le seuil de douleur (entre 110 et 120 dB).

S’il y a un volume dont nous sommes maîtres, c’est bien celui de nos écouteurs. Vous l’avez compris, une écoute prolongée à un volume dépassant les 80/85 dB constitue un danger pour les oreilles. Écouter votre chanson préférée à fond, ok, sachant que la loi impose un seuil de 100 dB pour les écouteurs fournis avec les baladeurs mais les casques vendus seuls peuvent aller au-delà. En revanche, faire tout votre trajet avec le volume à fond, non. Enfin, si vous tenez à vos oreilles.

De plus, on a souvent tendance à pousser le volume de notre casque lorsque nous voulons que notre musique couvre les bruits extérieurs. C’est un piège pour vos oreilles. Même si vous vous trouvez dans un environnement bruyant, faites l’effort de ne pas trop monter votre volume. Encore une fois, votre humeur pourrait en être momentanément boostée, mais ce sont vos oreilles et votre corps tout entier qui crieront fatigue à la fin d’une telle expérience. Les casques anti-bruit et oreillettes englobantes ont justement été inventés pour répondre à cette problématique.

2. Deuxième facteur : limiter votre temps d’exposition

Nous pouvons tous nous retrouver régulièrement dans des environnements où le son excède 85 dB : circulation routière chargée, métro, passage de train, bruits de chantier, etc. Moins longtemps nos oreilles sont exposées, mieux c’est. Pour vous donner une idée, nos oreilles peuvent supporter 15 minutes d’exposition à 95 dB, lesquelles seront aussi dommageables que 8 heures à 85 dB.

Dans une boîte de nuit où le volume dépasse les 110 dB, il est préconisé de ne pas rester plus de 30 minutes (techniquement 15 minutes), --> filtres de protection.

Voici un tableau qui résume bien les facteurs volume/durée d’exposition :

Crédit : http://blog.ac-versailles.fr/histoiredupiano/index.php/pages/Les-dangers-du-son

3. Limiter la fréquence d’exposition

Vous êtes un fan de concert ou de discothèque ? Je ne veux pas faire le rabat-joie mais vous devriez vraiment limiter vos sorties si vous souhaitez maintenir la durée de vie de vos oreilles. Chaque exposition supplémentaire met vos oreilles en danger.

Comme le montre le schéma ci-dessus, la durée d’exposition à des volumes avoisinant 110 dB ne devrait pas dépasser les 15 minutes par semaine. Ce qui veut dire que vous avez techniquement droit à 1 heure de discothèque par mois sans protection auditive si vous ne voulez pas abîmer vos oreilles. Si vous ne voulez pas vous protéger autant, lisez au moins le paragraphe suivant qui vous offre une dernière alternative.

4. Protégez activement vos oreilles

Enfin, si vous ne pouvez pas restreindre votre fréquentation des milieux bruyants (environnement de travail, temps de transport, sorties sociales) nous vous conseillons de passer dans la catégorie « protection active de vos oreilles ». Il existe pour cela plusieurs outils : Le casque anti-bruit à réduction de bruit passive, le casque anti-bruit à réduction de bruit active auquel nous avons consacré un article. Avant de me crier dessus que vous n’irez jamais en soirée armé d’un casque anti-bruit, voici une troisième solution pour protéger vos chères écoutilles (quand vraiment l’option de rester au calme chez vous n’est même plus une option) : les bouchons d’oreille ou filtres auditifs.

Il en existe différents types à différents prix. Vous avez certainement déjà dû utiliser les célèbres « boules Quies » en mousse et à façonner, à utilisation unique. C’est un bon début pour protéger vos oreilles en milieu bruyant et un bon réflexe d’urgence. Néanmoins, si vous recherchez des protections à utiliser régulièrement, cette solution d’appoint n’est pas forcément la plus efficace en termes de tenue et donc de protection.

Plus chers que les bouchons mousse, il existe des bouchons en silicone préformés ou même conçus sur mesure appelés filtres auditifs ou acoustiques. Ils protègent des fréquences nocives et atténuent le bruit tout en laissant un confort acoustique à l’utilisateur qui peut continuer à apprécier la musique et participer aux conversations.

PS : Si vous travaillez dans des conditions de travail où le bruit excède 85 dB (chantiers, transports etc.), sachez que vous devriez porter un casque de protection et que votre exposition devrait être entrecoupée de pauses pour permettre à vos oreilles de se reposer. Parlez-en à votre employeur.

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